Découvrez son parcours inspirant et ses missions chez Force For Good.
Pourrais-tu partager quelques moments marquants de ton parcours professionnel qui t’ont mené jusqu’à Force For Good ?
Tout a commencé en début d’année 2019, pendant mon Master 1. Je devais trouver un stage de six mois, et c’est une amie qui m’a proposé une opportunité. Elle connaissait quelqu’un qui recherchait une stagiaire pour la Fondation des Femmes. Elle savait que j’étais animée par la cause féministe. J’étais vraiment contente, j’ai postulé, passé les entretiens, et j’ai décroché le stage.
À la base, ma formation est orientée marketing “classique” : j’ai fait une école de commerce qui ne m’a pas formée ni au MD ni à la collecte. Mais ce stage a été une révélation pour moi. J’ai découvert le marketing caritatif et j’ai adoré. Ça a été un moment clé où je me suis dit : “C’est là-dedans que je veux travailler, et rien d’autre !” . J’avais déjà fait des stages en entreprise et en agence auparavant, mais ça ne m’animait pas autant. À la Fondation des Femmes, c’était différent : ma responsable était géniale, elle m’a appris énormément de choses. C’était un environnement bienveillant, entouré de personnes inspirantes. Mon poste était celui d’assistante marketing et collecte. En tant que stagiaire, je soutenais la responsable de la collecte. J’ai organisé notamment une course solidaire, participé à l’organisation du concours d’éloquence – prix Gisèle Halimi. J’ai aussi appris les bases de la collecte et ses stratégies.
Quand j’ai terminé ce stage, j’étais convaincue que je voulais continuer dans ce domaine. J’ai ensuite fait un autre stage pendant ma deuxième année de Master, qui m’a forcément moins plu puisqu’il n’était pas dans le secteur du fundraising. Puis, la pandémie de Covid est arrivée. Pendant cette période, j’ai pris un travail alimentaire, histoire de faire quelque chose. Mais une fois la pandémie passée, je me suis dit : “Ça suffit, maintenant. Peu importe le temps que ça prendra, il faut que je retravaille dans une fondation ou une institution.” Je m’étais même dit qu’au pire, je pourrais créer une association ou une fondation moi-même. Je me rends compte maintenant que cette idée était bien ambitieuse !
Après six mois de recherches, j’ai trouvé un emploi dans une agence où j’ai été recrutée comme cheffe de projet. C’était un challenge, surtout au début, car je n’avais qu’une expérience de six mois côté client (fondation), jamais du côté agence. Mais j’ai été super bien managée, et l’équipe était très cool. J’ai adoré ce que je faisais. Chez eux , je travaillais pour plusieurs organisations notamment dans le domaine médical ( prévention des maladies cardiovasculaires, soutien et accompagnement des personnes aveugles et malvoyantes) ou encore l’enfance. C’était très varié et formateur.
En décembre 2023, j’ai quitté l’agence. J’ai eu une opportunité pour rejoindre une Fondation qui lutte contre les violences faites aux femmes. C’est à ce moment-là que j’ai monté ma microentreprise. Petit à petit, en libérant plus de temps, j’ai cherché d’autres clients. Et c’est comme ça que j’ai rencontré Force For Good, en juillet 2024. J’ai d’abord collaboré en freelance pendant trois mois, en travaillant pour des clients comme France Nature Environnement (FNE), la Fondation du Souffle, et Élevages Sans Frontières.
À la base, je n’avais pas prévu de revenir vers un poste salarié, car mon statut de freelance me convenait bien. Mais finalement, je me suis rendu compte que ça me plaisait. Aujourd’hui, je suis salariée à temps partiel chez Force For Good, tout en continuant de travailler avec la Fondation que j’accompagne en freelance.
Pourquoi avoir eu envie de travailler chez Force For Good ?
Ce qui m’a plu, c’est d’abord que c’est une agence à taille humaine. Ce format me correspond. J’apprécie aussi de pouvoir travailler sur des causes très différentes même dans des domaines que je ne connaissais pas du tout, comme la santé. C’est hyper enrichissant.
Quel est ton poste chez Force For Good ? Quelles sont tes missions ?
Je suis responsable de clientèle. Aujourd’hui, j’accompagne principalement Vaincre la Mucoviscidose, la Fondation du Souffle, et Élevages Sans Frontières. Ma mission principale est d’accompagner nos clients dans leurs stratégies de collecte et de développement. Je les aide à atteindre leurs objectifs, et je m’assure que toutes leurs campagnes se déroulent comme prévu. Je m’occupe aussi de la relation client : entretenir un lien de confiance et de collaboration.
Je continue à apprendre tous les jours. Je travaille notamment avec Franck Hourdeau, qui est un soutien essentiel dans mon poste.
Une recommandation culturelle pour finir ?
Un film que j’ai revu récemment : “Je verrai toujours vos visages”. Il parle de la justice restaurative, un concept que je ne connaissais pas. J’ai trouvé ce film incroyable. Il montre la vulnérabilité des personnes condamnées. Ça m’a marquée de voir que, face à nous, il y a aussi des êtres humains qui essaient de s’en sortir. Ça n’excuse rien, bien sûr, mais ça apporte un autre éclairage. Le film traite aussi de l’inégalité des chances. J’ai eu la chance de grandir dans une famille aimante, qui m’a donné une bonne éducation. Ce n’est pas le cas de tout le monde, et ça joue forcément sur les parcours de vie. Je pense que ce genre de film aide à ouvrir les esprits.